Het is al vijftien jaar geleden dat de Marokkaanse wielrenner Mohammed Ben Brahim is overleden. Bij zijn overlijden werd hij “le père du cyclisme marocain” genoemd.
C’est l’histoire d’un p’tit gars de Rabat qui commence une carrière cycliste en 1952. Très vite les succès sont au rendez-vous, telle sa victoire au Grand Prix du Trône à Rabat et puis le Tour du Maroc en 1955. A l’issue de cette épreuve Robert Chapatte (legendarische renner, sportjournalist, reporter van radio en TV) bracht deze Noord-Afrikaan naar Lot-et-Garonne waar hij levenslang zou blijven als sportman en winkelier.
Il gagne une étape du Tour des Provinces du Sud, le Grand Prix de la Tomate en 1957, puis se voit proposer une participation au Tour de France en 1959. Il décline l’offre d’Antonin Magne prétextant qu’il est trop jeune pour une telle épreuve.
“Benben” was een vriendelijk mannetje vol zenuwen en twijfels, die niet in zijn eigen geloofde alhoewel hij met zijn vlijmscherpe spurt veel won, zelfs tegen beroepsrenners. Hij verkoos te blijven hangen bij de amateurs van eerste categorie, hetgeen hem toeliet regionaal tegen de profs uit te komen en ook zonder grote verplaatsingen vele amateurskoersen te betwisten.Tweemaal weigerde hij prof te worden bij het grote Mercier van sportdirecteur Antonin Magne.
La reconnaissance, le respect du peloton lui attribuent le surnom de « Ben » l’élégant. Son palmarès ne cesse de se bonifier avec plusieurs victoires d’étapes, dans les tours de Champagne, du Haut Var, de l’Aude, sans oublier un certain Bordeaux-Agen. Il participera au Tour de l’Avenir avec l’équipe nationale du Maroc en 1962.
Trois ans plus tard il lie son destin avec Lucette qui lui donne deux beaux enfants Hakim et Mehdi. Avec cette petite famille, il faut améliorer l’ordinaire; faire bouillir la marmite; alors il achète un kiosque à journaux à Agen. Levé à 4h du matin pour livrer les journaux, il continue néanmoins son activité cycliste avec des résultats tout aussi encourageants. Il s’impose à plusieurs reprises au Grand Prix du Derby Villeneuvois et accroche à sa cartede visite le célèbre Mont Pujols qu’il gagne à deux reprises.
Excellent sprinter, stratège reconnu; sa lecture de la course lui permet de ne pas se disperser dans l’effort et de réserver tout son potentiel pour le final. Il met un terme à sa carrière en 1973 pour ouvrir un magasin de cycles à Marmande.
Sur l’esplanade de Maré il tisse de nouveaux liens d’amitié avec les pétanqueurs et les beloteurs conquis eux aussi par sa gentillesse et son perpétuel sourire. Gagneur dans l’âme il se battra jusqu’au dernier jour mais ne triomphera pas dans son ultime épreuve, la maladie, prenant l’ascendant. (Wilfried Journée op de Wielersite en Guy Dagot sur http://www.sudgironde-cyclisme.net)