Het is vandaag ook al vijf jaar geleden dat de legendarische Sovjetrenner Gainan Saidschushin is overleden in Miami. Of hij daar toevallig was, of dat hij integendeel al een tijdje naar de Verenigde Staten was uitgeweken, heb ik niet kunnen achterhalen.
Voor zover ik heb kunnen nagaan, zijn er twee Wikipedia’s die aandacht besteden aan deze renner: de Duitse en de Franse. Gemakshalve vertrek ik van de Franse, al is de Duitse overzichtelijker en zal ik deze dus gebruiken om correcties aan te brengen. Daarnaast is er natuurlijk ook nog de Wielersite.
La famille de Gainan Saidschushin était originaire de la région de Tchéliabinsk, région centrale de l’URSS, au sud de l’Oural. Vers 1930, la famille est déportée en Sibérie, où Gainan naît. Ils reviennent à Tchéliabinsk, où à 15 ans le jeune Saidschushin commence à travailler dans une usine métallurgique. C’est dans la section sportive de l’usine qu’il fait connaissance avec le vélo, où il est rapidement remarqué. Il fait ses débuts en compétition cycliste en 1954. In 1957 wordt hij samen met Boris Biebenine, Anatole Jevjejev et Alexandre Ioutchkov kampioen ploegentijdrit van de Sovjetunie (ze vertegenwoordigen samen de Russische federatie). En 1958, il est appelé à faire partie la sélection soviétique pour disputer le Tour d’Égypte 1958, waarin hij tiende wordt.
Au sein de l’équipe soviétique du début des années 1960, il est reconnaissable à sa taille, plus petite, 1,71 m et 69 kg que celle des robustes Viktor Kapitonov, Yuri Melichov ou Alexeï Petrov. De plus il est brun de cheveux et porte une fine moustache. Il fait ses débuts dans la Course de la Paix en 1960. Il en est toujours membre de l’équipe d’URSS en 1970, et se retire de la compétition en 1972. En 9 participations à cette course, il figure 7 fois parmi les 10 premiers. In 1962 wordt hij zelfs winnaar, vierde in 1965 en 1968 en zesde in 1960 (zie bovenstaande foto, waarop hij wordt omringd door de Oost-Duitsers Erich Hagen en Manfred Weissleder).
Doté d’une certaine pointe de vitesse, qui lui aurait valu le surnom de « Darrigade soviétique », il excellait sur tous les terrains. Zo werd hij in 1963 kampioen van de Sovjetunie op de weg, maar tegelijk werd hij ook derde in het wereldkampioenschap ploegentijdrit (samen met Viktor Kapitonov, Yuri Melichov en Anatoli Olizarenko). Participant au Tour de l’Avenir en 1963, il est comme ses camarades surpris par la grande montagne. Mais il est second de l’étape Saint-Flour – Saint-Étienne, qui n’est pas une zone réputée pour sa platitude. Gainan Saidschushin vient courir en France régulièrement jusqu’en 1971 à l’occasion du Grand Prix cycliste de L’Humanité, qu’il dispute 5 fois et qu’il gagne à deux reprises (en 1965 et 1966). In 1969 was hij ook overwinnaar in de Ronde van Turkije (vóór zijn landgenoten Boris Schukov en Alexander Kulibin en de Turken Ali Huryilmaz, Rifat Caliskan en Cengiz Odzogan), terwijl hij een jaar eerder al eens derde was geworden achter diezelfde Kubilin en de Tsjechoslovaak Jindrich Marek.
Après son retrait de la compétition, il reprend des études d’économie à l’Université Lomonossov de Moscou, puis entreprend un doctorat d’Éducation physique, consacré à son expérience des courses à étapes, en particulier celle acquise dans la Course de la Paix. Il enseigne ensuite à l’Institut central d’Éducation physique de Moscou. Il était également commissaire international de cyclisme.
Gainan Saidschushin est marié et père de deux enfants, né en 1960 et 1967.
Apprécié comme coureur, un des plus populaires de l’URSS, il prenait des responsabilités à la Fédération cycliste soviétique puis russe. Il était membre de l’Académie des sports, et s’impliquait dans la vie sociale de Tchéliabinsk où il a été élu au Conseil municipal.
Ronny De Schepper
